Etude de ce qui constitue chaque nation et des conséquences qui en découlent
Evidences des nations et cercles vertueux de conséquences
Livre broché – 29 mars 2024
de Henri TEMPLE auteur du premier (et seul)
Essai sur le concept de "nationisme"
472 pages - ISBN : 979-8320709611
La philosophie politique c'est la philosophie première (Aristote). L'idée de cité, puis de nation, en est la question centrale.
Le "nationisme" est l'étude de ce qui constitue les nations, et la théorie qui découle de cette étude pour en faire le cadre optimal de la vie sociale. Une voie opposée au mondialisme, au nationalisme, à l'impérialisme, à la mystique de l'état.
La philosophie politique c'est la philosophie première (Aristote). L'idée de cité, puis de nation, en est la question centrale : comment répartir, organiser, puis gérer l'espace géographique et les populations ? Quel cadre politique, économique, culturel et social offrira aux peuples et aux personnes une vie heureuse, libre, prospère, pacifique ? La réponse est toujours nationiste.
Le nationisme c’est d’abord l'étude de ce qui constitue chaque nation ; et ensuite la théorie qui découle de cette étude pour en faire le cadre optimal de la vie sociale. Une voie opposée au mondialisme, au nationalisme, à l'impérialisme, à la mystique de l'état. Rousseau, la Déclaration de 1789, Renan, ont tenté d'expliquer l'idée de nation, mais on avait fini par renoncer à en élaborer la théorie : très peu d’auteurs se sont attelés au sujet, sans tabous ou pré supposés, et encore moins nombreux sont ceux qui ont proposé une construction intellectuelle organisée et solide.
Car il est vrai que si la Nation est un concept essentiel, il est aussi, immense, complexe, et il était encore largement mystérieux lors de la publication de la Théorie générale de la nation. Henri Temple a donc voulu clarifier et structurer davantage sa réponse, car l'opinion est plus que jamais en demande, en raison de l'évolution de la planète sur tous les continents : il était devenu très nécessaire d'actualiser le sujet.
Dans ce monde se mouvant si vite et si fort, l'idée nationiste allait-elle être dépassée par cette évolution ou, au contraire, confirmée et confortée ?
Dans une chaîne de causes en conséquences, la démonstration est imparable et met en pleine lumière les mensonges dissimulés de notre humaine société.
Théorie générale de la nation : L'architecture du monde Broché
de Henri Temple
Livre broché - Parution 1er février 2014 - Edition L'Harmattan
490 pages - ISBN : 978-2343016566
Quelles sont les raisons et la solidité de l'idée de nation ? Besoin affectif, consensus collectif, cadre démocratique irremplaçable, raison d'être de l'Etat et du droit, ensemble indissociable d'intérêts communs, facteur de richesses et de solidarités sociales... Menacé par des phénomènes sans précédents de massification démographique, environnementale, économique, le XXIe siècle devra se choisir une architecture politique planétaire. Et seules les nations peuvent en être l'élément constitutif.
Le nationisme n’est pas, à la différence du nationalisme,
une idéologie politique revendicative exprimée dans un pays déterminé.
Henri Temple n’est pas l’inventeur du terme-concept de nationisme. Le premier usage du terme, est, en 1968, celui du socio-linguiste américain Joshua A. Fishman. En Europe, notamment en France, c’est Pierre André Taguieff qui, le premier, tente d’acclimater le concept, mais c’est surtout Emmanuel Todd, qui en proposera quelques pistes de développement .
Aristote : « La nature ne fait rien en vain (ἡ φύσις οὐδὲν ποιεῖ μάτην)... L’homme est par nature un animal social (qui vit en Cité, en collectivité) Les conditions de la paix civile, c’est de partager les valeurs communes. » (Politiques III) « Même s’ils n’ont pas besoin d’aide réciproque, les hommes aspirent à vivre ensemble .../... en effet, la Cité est d’abord une réalité naturelle, le souverain bien de l’homme.../...ce ”vivre ensemble” a avant tout pour but la ”vie heureuse”. La Cité, c’est « la communauté du bien vivre pour les familles et les groupes de familles en vue d’une vie parfaite » « Les belles actions, voilà ce qu’il faut poser comme finalité de la communauté politique, et non la seule vie en commun » « Les alliances de familles, les phratries, toutes les relations de la vie en commun sont l’œuvre de l’amitié »...qui est le « lien entre citoyens pour le bien commun de la cité », (amitié = traduire par affect et consensus).« Les hommes s’assemblent avant tout pour bien vivre ensemble. Ce qu’ils recherchent est davantage que la subsistance, c’est le bonheur. La cité est la communauté de vie heureuse ».
Rousseau :
«... des hommes errant jusqu’ici dans les bois.../... [qui] se rapprochent lentement, se réunissent en diverses troupes et forment enfin dans chaque contrée une nation particulière, unie de mœurs et de caractères » (J.-J. Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité). (comp. infra : Benda)
Déclaration d’indépendance américaine 1776 :
« Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. » (Comp.infra : John Stuart Mill).
Déclaration des droits de l’Homme 1789 (article III) :
« Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation… »
Friedrich List :
« Le pouvoir de créer des richesses est donc infiniment plus important que la richesse elle-même ; il garantit non seulement l’acquis, mais encore le rétablissement de celui qu’on a perdu. S’il en est ainsi des simples particuliers, c’est plus vrai encore des nations, qui ne peuvent pas vivre de rentes. »
Ernest Renan : « L‘essence d’une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun... La nation, comme l’individu, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements... la Nation, [est la convergence de deux choses] : « L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. [...] Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. [...] Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, [qui] crée une conscience morale qui s’appelle une nation. »
John Stuart Mill :
Le ”sentiment de nationalité” [infère]: le droit souverain des êtres humains de chercher avec qui s’associer en Nation, pour unir tous les membres de la nationalité sous le même gouvernement [...], ceci revient à dire que la question du gouvernement devrait être décidée par les gouvernés ».
(Comp.supra : Déclaration d’indépendance américaine 1776)
Jean Jaurès :
« La Nation est le seul bien des pauvres...
« Toutes atteintes à la liberté et à l’intégralité des patries est un attentat contre la civilisation
Julien Benda :
« Toute formation de nation comporte deux mouvements : le semblable s’unit au semblable, puis se sépare du dissemblable...
Comp.supra : Rousseau
Marcel Mauss
« ...la nation est une société matériellement et moralement intégrée .../... à frontières déterminées, à relative unité morale, mentale et culturelle des habitants qui adhérent consciemment à l’État et à ses lois...
Emmanuel Mounier
« […] la nation est une médiation plus universalisante que la famille.196 […] le sens national est encore un puissant auxiliaire contre l’égoïsme […] contre l’emprise de l’État et l’asservissement à des intérêts économiques cosmopolites. De ce haut lieu se règle une part de l’équilibre humain […], la nation est un élément intégrant de notre vie spirituelle...
Emmanuel Todd
« ...si l’idée de nation renaît, le sentiment d’impuissance économique qui paralyse le monde développé et ses élites disparaîtra « C’est l’anti nationisme des élites, pour reprendre le terme efficace de Pierre André Taguieff, qui mène à la toute-puissance du capital mondialisé. Le retour d’une conscience collective centrée sur la nation suffirait à transformer le tigre de la mondialisation en un chat domestique tout à fait acceptable »...« ce dont nous avons d’abord besoin est d’un saut dans la foi, dans une croyance collective raisonnable, la nation… La mondialisation - globalisation selon la terminologie anglo-saxonne - serait la force motrice de cette fatalité historique. Parce qu’elle est partout, elle ne peut être arrêtée nulle part. Principe de rationalité, d’efficience, elle n’appartient à aucune société en particulier. Elle flotte, a-sociale, a-religieuse, a-nationale, au-dessus des vastes océans, l’Atlantique et le Pacifique, s’affrontant pour la prééminence dans un combat vide de conscience et de valeurs collectives. Que faire contre une telle abstraction, une telle délocalisation de l’histoire ? »... « On ne peut qu’être frappé par le sentiment d’impuissance qui caractérise la période, s’exprimant à travers cent variantes d’une même idéologie, de l’inéluctabilité des processus économiques. Impuissance des États, des nations, des classes dirigeantes. Cet accablement spirituel est paradoxal dans une phase de progrès technique spectaculaire, durant laquelle l’homme manifeste, une fois de plus, sa vocation à maîtriser la nature »... « Toutes les croyances qui assuraient la définition et la cohésion de groupes capables d’agir collectivement semblent en voie de disparition, dans un univers social et mental qui ne laisserait plus subsister que l’individu. Mais c’est bien parce qu’il est seul, isolé, dans sa parcelle de rationalité, que l’individu se sent écrasé par l’histoire économique...» « Selon la vulgate actuelle, la cause du dépassement des nations doit être recherchée dans l’action des forces économiques, dans cette globalisation dont la logique invincible ferait exploser les frontières ».« Au cœur de la crise, nous devons identifier un effondrement des croyances collectives et particulièrement de l’idée de nation… l’effondrement de cet encadrement social et psychologique n’a pas mené à l’épanouissement des individus mais au contraire à leur écrasement par un sentiment d’impuissance. »« Toute croyance véritable, forte et structurante, est simultanément individuelle et collective, ainsi que le souligne le terme même de religion qui renvoie à une foi personnelle et à un lien social. Ce que démontre abondamment l’histoire de l’humanité, c’est que l’individu n’est fort que si sa collectivité est forte...».« C’est pourquoi le déclin des croyances collectives mène inexorablement à la chute de l’individu. L’homme, lorsqu’il ne se pense plus comme membre d’un groupe, cesse d’être un individu. »
Pierre Manent
« la nation a accueilli et nourri la démocratie ; son effacement menace aujourd'hui cette démocratie même ».
Michel Lacroix : « L’ère des nations n’est pas tout à fait révolue » car « les revendications nationales se multiplient et le nombre d’États augmente (de 72 en 1945 à 198 aujourd’hui) » ensuite« le cadre de l’État-Nation demeure pertinent et souhaitable, comme en a témoigné récemment la crise économique systémique et le rôle qu’ont du jouer les solidarités nationales pour y faire face », mais encore que« la nation demeure l’espace de l’identité individuelle, en faisant contrepoids notamment aux particularismes ethnoculturels et aux communautarismes... le cadre de la solidarité et du lien social, donc de la Fraternité », « le cadre de l’expression démocratique : le concept de souveraineté nationale demeurant parfaitement opérationnel », et enfin que « un patriotisme ”ouvert” peut tout à fait se justifier... le nationalisme fermé et belliqueux apparaît aujourd’hui effectivement dépassé. On considère généralement le nationalisme comme une forme de perversion du patriotisme... qui advient lorsque le sentiment national se trouve déconnecté de tout accès à l’universel...(Éloge du patriotisme, Petite philosophie du sentiment national, 2011)
ONU :
Déclaration universelle des droits de l’Homme : DUDH
Pacte des Nations Unies sur les droits civils et politiques : NUDCP
Droit individuel de l’Homme
DUDH : « Tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité »
DUDH : « Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis. »
DUDH : « L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible. »
Droits de l’Homme collectifs
DUDH : « La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics… »
NUDCP : « Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils
déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. » « Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles… »
NUDCP : « Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l’existence de la nation … /... les États parties au présent Pacte peuvent prendre .../... des mesures dérogeant aux obligations prévues dans le présent Pacte .../... et n’entraînent pas une discrimination fondée uniquement sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion ou l’origine sociale. »
Evidences des nations et cercles vertueux de conséquences
de Henri TEMPLE auteur du premier (et seul)
Essai sur le concept de "nationisme"
Edition Sphairôs - 472 pages - ISBN : 979-8320709611
Livre broché – 29 mars 2024
(extrait)
Le Professeur Doumenge est un géographe renommé (géographie économique et humaine). Professeur honoraire des Universités, il a aussi dirigé le CHEAM (Centre des Hautes Études pour une Afrique et une Asie modernes).
Voici ce qu’il écrit dans les dernières pages de l’ouvrage Nationisme :
« Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation » : voilà ce que proclame la Déclaration des droits de l’Homme de 1789. En matière de définition et d’application de la souveraineté, cette prééminence affirmée de la communauté nationale sur tout autre forme organisée de collectivité humaine constitue donc un préalable incontournable pour l’exercice des droits démocratiques et des libertés individuelles qui s’y rattachent. »
« En prenant appui sur diverses disciplines scientifiques, le travail de théorisation entrepris par Henri Temple va bien au-delà de ce simple constat et parvient à définir l’essence même de la nation, le contenu du consensus global qui imprègne durablement les comportements des individus et permet d’établir la cohésion d’un corps social pourvu des attributs de la souveraineté. En contrepoint, il nous montre aussi comment, en voulant tuer l’idée même de nation, on en vient à provoquer l’atrophie de la personnalité de chacun de ses membres et à multiplier les tensions infra-sociétales. »
« ...si la nation est un concept en totale friche dans maints États-nations démocratiques, cet état de fait ne serait-il pas en définitive lié à une relative faillite de leurs élites intellectuelles ? On peut en effet s’étonner (du moins en langue française qui se veut être depuis trois siècles, le ''réceptacle d’une pensée universelle'') de ne pas trouver de traité sur le nationisme équivalent à celui produit aujourd’hui par Henri Temple. Il faut donc se féliciter de son apport présent pour alimenter notre réflexion dans une période difficile de notre histoire, tant l’avenir proche autant que lointain nous apparaît très incertain : collectivement, à tort ou à raison, demain nous fait peur. »
Henri Temple - BP 13 La Poste 12230 La Cavalerie (France)